jeudi 31 janvier 2008

La Vautubière depuis Jouques 31 janvier 2008

19km - 419m de dénivelé


Notre itinéraire






Les jeudi se suivent mais ne se ressemblent pas. Lever (presque) aux aurores et dépaysement sont à l'ordre du jour. Des calanques la semaine dernière, nous voilà dans la campagne aixoise à Jouques, chez nos voisins des Bouches-du-Rhône avec pour objectif la montagne de la Vautubière.

Jouques est un village typiquement provençal doté d'un riche patrimoine diversifié, à la fois rural, architectural et religieux. C'est ainsi qu'en le traversant avec le GR9, nous découvrons tour à tour, belles façades, portails anciens, oeil-de-boeuf, fontaines, arcades, etc...







L'ancienne maison seigneuriale restaurée en 1995, abrite aujourd'hui l'hôtel de ville.






Notre-Dame de la Roque domine le bourg depuis le XIe siècle.


Le nombre de fontaines dépasse la douzaine. La plupart alimentée par la source de la Traconnade, nous rappelle l'importance de l'eau dans la vie.

Nous avons abandonné le GR9 et passons maintenant devant l'église St. Pierre. Construite autour de l'an mille, elle est l'église paroissiale depuis le XVe siècle et a été agrandie au XIXe siècle.



Notre itinéraire balisé de jaune à présent, continue derrière le cimetière puis emprunte un sentier caladé jalonné de nombreux oratoires (une douzaine recensée sur le territoire de la commune).







Nous avons pris un peu de hauteur et bénéficions d'une jolie vue sur le village avec le Concors en toile de fond.






Nous atteignons un petit plateau, notre sentier longe des truffières avant de dégringoler dans un vallon frais et ombragé au lieu-dit Camp de Méry. L'ambiance change soudain, la mousse, les buis et les cerisiers sauvages ont succédé aux pins, cysthes, thym et romarin. De grands arbres dénudés (que nous avons du mal à identifier), n'en finissent pas de s'élancer vers le ciel à la recherche de la lumière. Abris sous roche et encorbellements de rochers se succèdent. Un enchantement!



Après avoir atteint le fond du vallon, nous remontons sur l'autre versant. Le sentier rocailleux grimpe sous une barre rocheuse.



Nous atteignons enfin la chapelle médiévale, Notre-Dame de Consolation restaurée par "Les Amis de Jouques".
Le lieu est idéalement placé pour la pause de 10h (en fait il est 10h30). Nous refaisons le plein d'énergie d'autant plus volontiers que le petit déjeuner est loin et profitons du panorama: vue sur le canal de Provence, la Durance et le Lubéron.


Mais Dany nous rappelle qu'il reste encore 7km pour rejoindre le sommet de la Vautubière où nous avons prévu de déjeuner. Nous ne nous attardons pas et entamons la descente. Le chemin s'est élargi et nous avançons d'un bon pas. Nous retrouvons le GR9 et par une petite route goudronnée, nous arrivons au hameau de Bèdes.


A Bèdes... ...En route vers la Vautubière

Nous traversons le hameau entouré d'immenses champs ocrés fraîchement travaillés et ensemencés. Nous continuons sur le bitume avec le balisage jaune cette fois. Après être passés devant le beau domaine Notre-Dame, nous nous retrouvons bientôt au pied de la Vautubière. Un écriteau nous informe que le sentier balisé traverse une propriété privée et nous demande de respecter les recommandations d'usage.







Notre-Dame
et la Vautubière au fond







Une longue montée en balcon commence. Le sentier suit les ondulations de la montagne et passe sous des barres de calcaire avant de déboucher sous la tour de guet.


Nous voici au sommet, il est midi et demie, 2 heures que nous sommes partis de Notre-Dame de Consolation! c'est pas mal!... La vue est imprenable à 360° sur la vallée de la Durance, Cadarache, la Ste Victoire, les Monts Aurélien, la Ste Baume, la montagne de Lure, et même les sommets enneigés des Alpes.


Après une pause pique-nique bien méritée, nous reprenons la descente plein nord avec une piste en direction du bois de la Séouve. Au sortir du bois, le chemin traverse des vignes et vient buter sur une petite route asphaltée qui dessert le beau domaine de la Grande Séouve.


Nous quittons la route pour continuer la descente dans une pinède et emprunter le chemin de transhumance. Ce dernier est bordé de truffières et de grands champs de terre rouge bordés de haies. Nous jetons un dernier regard sur la montagne de la Vautubière.


Le chemin devient herbeux et passe à proximité des ruines de Villemus, une ancienne fabrique de pipes en terre.


Nous retrouvons le hameau de Bèdes et le GR9 qui nous ramène sur les hauteurs de Jouques et à notre point de départ.