jeudi 27 mars 2008

Le col de l'Espigoulier, le col du Cros et la Grande Baume depuis le Parc de St. Pons 27 mars 2008

15km - 700m de dénivelé





Nous ne sommes que cinq "amirandonneurs" à répondre présents ce jeudi 27 mars. Blessures, maladies et problèmes de santé en tout genre ont décimé notre groupe. Souhaitons que ce mauvais passage soit de courte durée et que tous nos absents nous rejoignent bien vite.
Pour l'heure, nous décidons malgré tout de prendre la route du Parc de St. Pons à Gémenos pour une randonnée qui s'avèrera plutôt sportive.
Du parking de St. Pons, nous gagnons le bas du Vallon du Gour de Brès et empruntons le sentier botanique qui grimpe dans un vallon rocailleux dominé par de petites tours de rochers stratifiés. Le ton est donné. Bien qu'étant encore à l'ombre, nous ne tardons pas à tomber les vestes.





Four à chaux.... Ça monte!

Le sentier soutenu par un mur de pierres sèches, s'élève régulièrement et franchement à travers la garrigue. Nous arrivons bientôt en vue d'une grande baume au bas d'un escarpement rocheux à l'ouest des falaises de la Galère. Une piste DFCI passe en-dessous. Nous la suivons. Enfin un replat nous permet de reprendre notre souffle! C'est aussi l'heure de la barre réparatrice. Nous en profitons pour contempler le paysage que jusqu'à présent, le nez dans nos chaussures, nous avons négligé.



La grande baume... Falaise de la Galère... Les Barres de Saint Martin



La Z.I d'Aubagne... Marseille et Aubagne... La Grande Tête

Nous quittons la piste pour nous élever sur un sentier signalé par des points bleus. Après être revenu au-dessus de l'escarpement, le sentier soutenu par des pierres, rejoint en quelques lacets le haut des crêtes de la Galère.
Le gigantesque menhir accolé à la falaise de la Galère nous fascine et nous donne envie de le voir de plus près. Une trace mal aisée à travers les chênes kermès nous y conduit (aïe! les jambes, gare aux égratignures, heureusement nous avons encore les pantalons longs). Ça valait le coup d'oeil, la vue depuis l'échancrure est impressionnante, sensible au vertige s'abstenir.



La progression se poursuit à présent sur la croupe sommitale face au pic de Bertagne.
Nous rejoignons la Brèche de la Galère, quelques centaines de mètres en-dessous, serpente la route qui mène de Gémenos au col de l'Espigoulier. Nous traversons la brèche et parcourons la crête dominant le vallon de l'Etable. Le sentier suit la falaise vertigineuse de la Colline Blanche avant de descendre en direction du col de l'Espigoulier.
La vue s'étend de la mer au pic de Bertagne, en passant par le Garlaban, la Sainte Victoire et les Dents de Roqueforcade.




Face au pic de Bertagne... la Brèche... le Garlaban... Et toujours on monte.



Voici des fleurs...



Panoramique des falaises de la Colline Blanche au pic de Bertagne en passant par les Dents de Roqueforcade.

Arrivés au col, nous traversons la CD2 pour nous engager sur un sentier redressé au départ, se dirigeant sous les Dents de Roqueforcade et dominé par les falaises du Plan des Vaches. Nos estomacs commencent à se manifester. C'est là que nous décidons de faire une pause casse-croûte bien méritée après une montée pratiquement ininterrompue depuis le départ.



Nous reprenons en direction des cols du Cros et de Bertagne. Parvenus au col du Cros, plutôt que de redescendre par le col de Bertagne et la Glacière, nous décidons de passer par le chemin de la Grande Baume que certains ne connaissent pas. Vue sur les curieux ressauts rocheux du vallon du Chemin de Fer.



Le sentier dévale rapidement à travers cistes et genêts et au bout d'un quart d'heure, sous un couvert de chênes très dense nous voilà devant la fameuse baume. Il s'agit en fait d'un vaste tunnel d'une cinquantaine de mètres de long, permettant d'accéder d'un vallon à l'autre.
L'intérieur est frais et très humide. Cette baume a très certainement été habitée à l'époque du néolithique.


Nous traversons ce tunnel et nous retrouvons de l'autre côté. Le sentier se faufile en lacets, à travers un bosquet de yeuses et de pubescents jusqu'au bas du vallon de Poucéu. Il chemine à présent en bordure de la Barre du Pin de Simon avant de dégringoler par des ressauts rocheux inclinés et mal aisés jusqu'à la CD2.



Narcisses nains et tulipes sauvages saluent notre passage.



Après un dernier regard sur les paysages grandioses qui nous entourent, nous plongeons dans le vallon du Fauge.
Nous achevons cette très belle randonnée variée dans le cadre exceptionnel de verdure et de fraîcheur du vallon de Saint Pons.
L'abbaye cistercienne inachevée, la source, l'algue rouge microscopique dans le lit du Fauge, la cascade recouverte de mousse dont la force de l'eau servait au fonctionnement d'un vieux moulin à blé, sont autant de merveilles que l'on découvre en parcourant le domaine de Saint Pons.


Si vous désirez connaître la suite des aventures pédestres de notre équipe AMIRANDO je vous donne rendez-vous à notre nouvelle adresse de blog:


































































































































samedi 22 mars 2008

La Tapenade de Danielle

Ingrédients

- 2 bocaux d'olives noires dénoyautées
- 1 bonne cuillère à soupe de moutarde forte de Dijon
- 1 cuillère à café de câpres
- 10 anchois à l'huile
- Une gousse d'ail écrasée
- Un bouchon de cognac
- Une pincée d'herbes de Provence
- Un filet d'huile d'olive


Mixez le tout et dégustez sur des croûtons de pain.

Le pain d'épice de Franceline

Ingrédients



250g de farine
125g de sucre
3 cuillerées à soupe de miel
1/4 de litre de lait
1 cuillerée à café de bicarbonate,
1 cuillerée à soupe d'épices à pain d'épice
1 cuillerée à café d'anis vert



Et suivant les goûts de chacun: zeste d'orange et/ou de citron, oranges confites, raisins secs, etc...



Mélanger farine, sucre, bicarbonate, épices, zestes.
Faire fondre à feu doux le miel dans le lait.
Bien mélanger le tout.
Faire cuire 50 à 60 minutes au four th. 5 ou 150°.

jeudi 20 mars 2008

Les gorges du Blavet et la Pierre du Coucou 20 mars 2008

15,5 km - 334 m de dénivelé

Il est tôt ce matin lorsque le réveil m'extirpe de mon sommeil et je serais bien restée encore un peu sous ma couette. Mais Bagnols-en-Forêt, point de départ de notre randonnée n'est pas à deux pas en tournant le coin. En effet, il faudra bien 2 heures de voiture pour nous y rendre. Mais qu'à cela ne tienne, ce qui nous attend aujourd'hui vaut bien quelque sacrifice!

C'est le premier jour du printemps, mais on ne s'en douterait pas à en croire le thermomètre qui, ce matin reste bloqué en dessous de 5°!

Allez, c'est parti, nous démarrons du carrefour de la chapelle Notre-Dame direction le cimetière et la Piste du "Petit Roc". Le sol est bien mouillé des pluies de la veille ou de la nuit.

Bagnols-en-Forêt et montagnes enneigées au loin, la Chapelle Notre-Dame
Au bout de 40 minutes nous atteignons le Col de la Pierre du Coucou et le GR 51 qui nous conduit sur le site de l'ancienne meulière, industrie datant de l'empire gallo-romain jusqu'au XVIIIe siècle. Nous partons à la recherche des meules. Celles-ci, extraites dans la rhyolite (roche très dure), étaient utilisées pour les moulins à huile et les moulins à blé.




Les "Sentinelles", monolithes rocheux, semblent veiller sur le site:


Très belles vues au sud sur la mer et le Rocher de Roquebrune (qui rappelle d'excellents souvenirs à Marie-Jeanne!) et les montagnes au nord:


Après avoir traversé ce chaos rocheux, nous abandonnons momentanément le GR pour un sentier menant à l'Oppidum de la Forteresse aux murs d'enceinte bien conservés.



Nous revenons sur nos pas et retrouvons le GR qui circule sur la crête du Défens et d'où la vue se dégage sur l'ensemble du Haut Var, de l'Estérel et des Alpes Maritimes. Le chemin s'insinue à présent entre les pins, les cistes et de hautes bruyères.



De curieux rochers à l'aplomb du ravin des Cigarières, attisent notre curiosité et nous allons y voir de plus près.


Attention de ne pas rester coincés, sur ce plan là, Anne et Hélène ne risquent rien!


Nous poursuivons notre chemin jusqu'au col de Bayonne dominé par l'Église des Païens, escarpements rocheux formés de tours, d'aiguilles et de pointes de toutes sortes.

L'Église des Païens

Après la pause repas, nous continuons sur la piste qui descend à travers le Bois de Malvoisin et vient buter sur un pont enjambant le Blavet.




Lavande des Maures et orchis près du pont

Nous nous engageons à présent sur le sentier qui se dirige vers les falaises avant de plonger sous le couvert dans les gorges du Blavet. Le site ici est grandiose et les couleurs flamboyantes. Tout y est gigantesque: les arbres, les falaises et surtout la grotte préhistorique du Muéron aux dimensions impressionnantes (20m de profondeur, 15m de hauteur et 15m d'ouverture).









Après avoir franchi hardiment le Blavet, nous remontons sur l'autre rive. Dans un raidillon, nous abandonnons le GR et aboutissons dans un grand champ inculte d'où nous découvrons les rochers de la Colle Rousse la bien nommée.

Nous arrivons au carrefour de la piste de Bayonne que nous empruntons sur 400m. Nous la délaissons pour un sentier qui traverse une châtaigneraie, contourne le rocher de Bayonne et passe devant une ruine.


Nous voilà au-dessous du Castel de Bayonne où nous retrouvons la piste de même nom et par cette petite route goudronnée nous rejoignons le carrefour de la Chapelle Notre-Dame.
Encore une superbe ballade à mettre au palmarès des plus belles randonnées d'AMIRANDO.