jeudi 17 janvier 2008

Circuit de Riboux depuis le Clos Marin 17 janvier 2008

19kms300 - 250m de dénivelé

Voilà près d'un mois que certains d'entre nous n'avaient plus chaussé leurs godillots de rando (fêtes de fin d'année oblige!). Aussi trépignaient-ils d'impatience ce matin sur le parking des Cabanes.
Nous n'allions pas être déçus, la journée s'annonçait enfin ensoleillée et Dany nous avait réservée une jolie boucle du côté de Riboux.
Départ donc du Clos Marin (carrefour de la D2 et de la D402).


Tout de suite nous avons remarqué la noria incessante de camions au lieu-dit de Croquefigue. C'est là en effet qu'a été implantée une carrière de granulats ordonnée par la mairie de Signes malgré les inquiétudes et l'opposition des associations de défense de l'environnement. On peut d'ores et déjà constater l'impact négatif sur la nature environnante: lieu de nidification d'espèces protégées perturbé, site magnifique avec arbres centenaires saccagé, bruit...

Mais bon, nous avons poursuivi notre randonnée et laissé Croquefigue pour nous engager en direction de la Plaine du Romanil. Après avoir traversé le Clos de Pégoun, nous avons emprunté la piste des Maulnes pour très vite lui préférer les rives du Canal du Latay.





Le Clos de Pégoun.... le Canal du Latay

Prudence par endroits, car les pluies de ces derniers jours avaient rendus glissants les abords du canal.
Nous l'avons longé jusqu'au Clos des Bécasses. Là, nous avons choisi de sortir des sentiers battus et de remonter le Vallon des Lègues. Cette variante à caractère sportif se déroule au fond d'une gorge dans un cadre de verdure très agréable. Mais là encore gare aux glissades, car ce vallon rocailleux est en fait le lit d'un torrent constitué de cuvettes et de marmites très humides actuellement.



La présence par endroits d'arbres et de branchages encombrant le fond du vallon ralentissait notre progression. Mais, finalement vers le haut, nous avons rejoint la piste du Romanil.
Peu après nous avons atteint la plaine des Maulnes.




De nouveau, nous étions témoins d'un spectacle désolant: on était en pleine "déforestation". On ne reconnaissait même plus les lieux que nous avions pourtant maintes fois parcourus.
On est en droit de se poser la question: la protection de la forêt contre les incendies justifie-t-elle un tel abattage systématique des arbres?
Tout en dissertant sur le sujet, nous avons rejoint les champs du Cros de Recoux.



Par endroits, la piste inondée nous obligeait à jouer les équilibristes!




Nous avons rejoint Riboux où nous avons déjeuner à l'abri de la chapelle.
Ce petit village d'une vingtaine d'habitants est d'autant plus connu que Claude Berri y a tourné "Jean de Florette" d'après le roman de Marcel Pagnol.


Puis nous avons entrepris le retour par la piste de la Sauvagère. Nous l'avons quittée peu après pour nous diriger plein sud en direction de Château Renard et de Peircède.
Là encore ce fut une bien triste découverte pour ceux qui n'étaient pas venus dans les parages depuis plusieurs mois. Peircède n'est plus le petit cabanon que certains d'entre nous connaissaient et les alentours sont devenus une vaste étendue lunaire de plusieurs hectares. Ce lieu est parait-il destiné à être planté d'oliviers...
Si l'on ajoute à ce tableau peu réjouissant l'incendie qui a ravagé l'an dernier la foêt au-dessus de Peircède, vous imaginerez sans peine notre amertume devant tant de gâchis.



Nous avons poursuivi la descente Jusqu'aux ruines du Vieux Mounoï, il était trop tard pour monter jusqu'à la grotte, elle sera l'objet d'une autre rando. En suivant le Vallon du Marseillais et la D2, nous avons regagné nos véhicules, la boucle était bouclée.


Le puits du Vieux Mounoï

Notre itinéraire

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