Tour de la Colle de Fède 8 janvier 2008

16 kms - 400m de dénivelé

Nous avons commencé l'année au même endroit où nous l'avions terminée. En effet, pour notre première sortie de l'année, le hasard des programmations a fait que nous nous sommes retrouvés avec les randonneurs du mardi sur le plateau de Siou-Blanc. Mais cette fois, le refuge était le point de départ de notre rando du jour et la neige n'était pas au rendez-vous, (voir le récit de notre dernière rando du 20 décembre 2007).

L'abri de Siou-Blan

Nous avons pu tout de suite constaté le travail remarquable du Conseil Général en matière de balisage et signalétique. En effet il y a des poteaux "flèches" pratiquement à tous les carrefours de sentiers. Difficile de s'égarer dans ces conditions. Exemple:

Nous avons donc emprunté le GR99, et nous avons pu observé un bel abri sous roche, de nombreux avens et les lappiaz caractéristiques de ce plateau calcaire et dolomitique.

Les choses sérieuses ont commencé au pied de la Colle de Fède, à cet endroit en effet un joli petit raidillon nous attendait. Mais en quelques minutes nous en venions à bout et c'est avec satisfaction que nous avons atteint la borne géodésique de la Colle de Fède (825m). Coup de chapeau au passage à nos vétérans Roger et Olga qui une fois n'est pas coutume, s'en sont fort bien tirés, les autres aussi d'ailleurs.

Dans le raidillon... Bravo Roger

Malgré un ciel couvert, quelques points de vue s'offraient à nous sur les barres: au sud La Ciotat et son Bec de l'Aigle, le Mont Caume dans les nuages, au nord les montagnes de la Loube et de l'Amarron, et plus prés de nous vers l'est les Aiguilles de Valbelle.

Sur les crêtes... Les Aiguilles de Valbelle... Au sommet.

Tout au long de la descente qui a suivi, nous avons traversé une végétation constituée essentiellement par la garrigue. L'espèce principale étant le chêne vert (ou yeuse). Son bois rond et lourd fournit un excellent combustible et du charbon de bonne qualité, ce qui explique la présence de nombreuses traces de charbonnières, témoignages d'une activité ancestrale importante.

Dans la descente

Après avoir quitté le GR99, nous avons pris la direction de Belgentier en quête d'un lieu propice à la pause déjeuner, après quoi nous avons retrouvé le GR9 qui nous a conduit jusqu'aux Aiguilles de Valbelle.

Une invitée de dernière minute!... Nous étions là-haut!

Les Portes de Valbelle. Les Aiguilles de Valbelle.

Juste avant la réserve d'eau, nous avons abandonné le GR9 pour emprunter l'ancien chemin "ET18" des excursionnistes Toulonnais en direction des "Bidoufles", que nous avons laissé à son tour.
C'est par un agréable sentier traversant une forêt de chênes blancs, que nous avons rejoint "les Jounces" puis notre point de départ.
Au passage nous avons pu remarquer que les pluies de ces derniers jours auront permis la formation de belles mares, une aubaine pour la faune qui manque cruellement d'eau actuellement.

Notre itinéraire