mardi 18 mars 2008

Carcès - Montfort sur Argens - Carcès 18 mars 2008

16km - 54m de dénivelé

Inspiré de nouveau et avec bonheur par "Les chemins Médiévaux" d'Alain Reynaud, Jacky a décidé de conduire les 16 participants que nous sommes aujourd'hui, sur les traces des Templiers de Carcès à Montfort sur Argens.
Ce circuit permet aussi de découvrir les paysages typiques de la "Provence Verte" qui s'étirent le long du fleuve Argens: restanques, oliveraies, vignobles et cabanons.Notre randonnée débute sur le parking du cimetière de Carcès. 3/4 d'heure plus tard nous cheminons au milieu des vignes sur fond de Bessillons.


Nous traversons le hameau des Bastides aux maisons magnifiquement restaurées. Quelques instants plus tard nous découvrons, entourée de son parc de verdure, l'église de Saint Etienne du Clocher. Son origine remonte à 1080, le site actuel, présente l'église en grande partie restaurée et des ruines d'habitations dont certaines complètement relevées.



Nous poursuivons notre route à travers les vignes au milieu desquelles se cachent de pittoresques petits cabanons.






Cette curieuse sculpture, semble nous indiquer que le Jas de la Rimade, transformé en galerie d'art, est en vue.




Après avoir traversé la D562, le chemin devient sentier et se faufile en sous-bois pour franchir l'Argens sur une passerelle métallique. Nous voici en vue de Montfort sur Argens.


Nous grimpons à travers les ruelles du vieux village et découvrons tour à tour des passages voûtés, les vestiges des remparts, les fontaines, la porte à herse du XIIIe siècle, la tour de l'horloge avec son campanile et sa cloche datée de 1679.




Nous voici enfin devant le château. Il constitue en fait l'ancienne et unique commanderie des Templiers de toute la Provence. Il a appartenu aux Templiers, aux Hospitaliers de St Jean de Jérusalem puis à l'Ordre de Malte.
Le premier château datait du XIIe siècle, détruit puis reconstruit, les façades et les toitures sont classées. Le toit possède quatre rangs de génoise, signe distinctif des demeures seigneuriales de Provence. C'est aujourd'hui une propriété privée.



Il est l'heure de la pause casse-croûte. Du promontoire où nous nous trouvons, nous bénéficions d'une très jolie vue d'ensemble du village et son château.



D'un côté les "pieux"... ... et de l'autre, les "mécréants!




Derrière nous, de très belles restanques disposées en cirque.





Après nous être restaurés, nous reprenons le chemin du retour à travers vignes, oliviers et autres fruitiers. En chemin toujours la présence de vestiges d'ancien habitat rural.








Quel est cet arbre rencontré au détour d'un chemin?
...La réponse à la fin du récit.




Carcès n'est plus très loin. Nous traversons l'Argens une nouvelle fois et cheminons à travers d'agréables jardins potagers et vergers au pied du village. Nous sommes accueillis par les occupants des lieux et nous attendrissons devant le dernier né de cette charmante famille!...



Notre randonnée s'achève. Dans Carcès nous ne manquons pas de nous attarder devant les maisons à écailles du XVIIIe siècle dont les façades sont réalisées en faïence de Salernes (très rares dans le Var).
D'autres décors en trompe-l'oeil, plus contemporains mais non moins remarquables attirent également notre attention. Ils ont été réalisés par un artisan local: Michel Deguil.






Etonnant non?


Et pour terminer cette très belle journée, voici un avant goût du printemps qui n'est plus très loin maintenant.

Au fait, avez-vous deviné de quel arbre il s'agissait?
C'était une...
Epine du Christ ou Argalou ou encore Porte-chapeau.
A bientôt...

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